4 - LEURS  RAPPORTS AVEC LEURS PARTENAIRES           4.1. Leurs Salariés  Tout le monde les connaît, mais personne ne voudrait prendre leur place. Pourquoi??? Nous pensons plus particulièrement aux hôtesses de caisse, aux hotesses d'accueil, aux personnes chargées de la mise en rayon (et les autres que nous ne citons pas)  mais qui font un travail dans des conditions que  beaucoup n'aimeraient pas faire :      • Des salaires payés au ras du plancher (malgré l'ancienneté et malgré  les forts bénéfices)      • Des horaires imposés      • Les temps de travail imposé (temps partiel)      • Les conditions de travail (port de charges lourdes, gestes répétitifs,...)      • La pression des supérieurs      • L'irrespect de certains clients      • Et le reste ... Que serait les bénéfices de la grande distribution sans eux Certains ont essayé de montrer ce qui n'allait pas en faisant grève, mais cela n'a pas suffit. Nous pensons que si tous les magasins, de toutes les chaînes, avaient décidé  de faire grève le même jour, avec un service au minimum pour faire tourner  le magasin, au bout d'une journée, avec la perte que cela aurait engendrée,  ils auraient plié directement.  Domage, que le mouvement n'a pas été suffisament suivi même-ci nous  comprenons qu'il est difficile pour certains (même beaucoup) de perdre  une journée de salaire.  Un grand Bravo à toutes ces personnes qui se sont battues  contre les Charognards. http://www.20minutes.fr/article/210188/Economie-Les-salaries-de-la-grande-distribution-en-greve.php http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Commerces_et_Distribution/2008/03/22/article_les-salaries-de-la-grande-distribution-a.shtml http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fr/AccueilDossiers/AccueilDossiers_la_grande_distribution_1.php                                                                                                   4.2. Leurs fournisseurs Un des facteurs importants liés à la grande distribution, sont bien sûr, ces fournisseurs. Qui dit "fournisseurs" dit "marges arrières" (définition : Remises et autres  réductions, généralement perçues en fin d'année, qui ne sont pas  directement considérées dans le calcul du prix, mais qui  participent à la marge totale du distributeur).  Ces marges arrières servent donc à ce que certaines marques puissent voir  leurs produits en début de condoles, présentés sur le catalogue de publicité,... Les marges arrières ont un coût énorme pour les fournisseurs mais une vraie  mine d'or pour les grandes surfaces. Nous ne pensons pas que les fournisseurs soit des plus mal lottis du secteur,  mais nous ne pensons pas qu'ils soient les plus forts. Une chose nous fait vraiment sourire lorsqu'en début d'année, Mr Michel  Edouard Leclerc, essaie de nous faire pleurer en dénonçant plusieurs marques  qui font des "augmentations de plus de 10%" comme "La vache qui rit",  "Pulco", gâteaux de "Brossard". Quel était réellement le problème   Que ces magasins verraient leurs marges diminuées sur ces produits   Que sont augmentations à lui sur ces produits enflammerait les gens   Vous avez bien raison Mr Leclerc "d'éliminer" ces produits de vos magasins  mais si on y allait comme ça, il faudrait fermer vos centres aussi vu l'inflation  que vous y faites. A bon entendeur !!! Les fournisseurs ne sont pas des tendres mais vous non plus, alors pour les  larmes se sera pour un autre jour (certainement pour votre nouveau refus de  vendre les médicaments non remboursés dans vos magasins (20% moins  cher comme vous savez si bien faire) .                                                     4.3. Les producteurs, éléveurs agriculteurs,... Il existe des personnes qui sont le départ de notre alimentation :  qui nourrissent, élèvent, cultivent,... ce que nous consommons. Aujourd'hui, c'est la grogne de leur côté, nous le comprenons et le respectons !!! Nous voulons simplement des expliquations, si des personnes les ont,  nous sommes prêts à les entendre.  Voici un article du journal Ouest France du vendredi 25 avril, Les producteurs de porcs sont "à bout" Un appel à la mobilisation a réuni une vingtaine d'éleveurs de porcs au marché  au cadran, à Plérin, jeudi midi. "Les gens sont à bout" témoigne Jeff Trebaol,  éleveur dans le Nord-Finistère et président de la FRSEA, section porc. Nos  marges sont négatives depuis de longs mois. Le coût de production  est d'aujourd'hui à 1,70€/kg". Les cours ne dépassent pas 1,163€/kg.  "Un porc est vendu 107 € alors qu'il devrait l'être à 150€.  On dit : "ça suffit!". Un éleveur ayant 200 truies perd plus de 12 000€  par mois." "Si le marché est légèrement engorgé, on remarque que les grandes et  moyennes surfaces ont des marges faramineuses. Un cochon est vendu  650€ voire 700€ en supermarché. On demande que les GMS  acceptent d'augmenter le prix du porc sans le répercuter sur  le prix au consommateur." Que penser d'un tel article si ce n'est que une ou plusieurs personnes s'en  mettent plein les poches. Quelles sont-elles Un secteur qu'il soit en crise ou alors le contraire, nous payons toujours  plus cher, à qui la faute  Nous vous laissons le droit de faire votre opinion mais cela est tout  simplement scandaleux pour les éleveurs, mais pour vous aussi  pauvres consommateurs qu'on achève à coups de bâton. Malheureusement, le porc n'est pas le seul secteur où se genre de chose  arrive, car il se produit exactement la même chose avec les producteurs  de salades. Qui ne connait pas la publicité "Mangez 5 fruits et légumes  par jour". Tout le monde aimerait pouvoir le faire mais les moyens ne nous  le permettent plus. Les producteurs de salades s'insurgent de voir leurs salades entre 0,80€  et 1,20€ la pièce dans les grandes surfaces alors qu'eux la vende entre  0,15€ et 0,20€ soit 6 fois leur prix de rachat. Même notre Premier Ministre  a dénoncé ces excès incontestable de la grande distribution. http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/FILLON-TANCE-LES-INDUSTRIELS-ET-LES-DISTRIBUTEURS_296098122 L'entente anticonccurentielle                                                      Conclusion